From: Requiem for the Honeybee by Prof. Joe Cummins
Il existe un accord général sur l’inquiétude concernant le déclin des abeilles à travers les Etats-Unis, l’Europe et l’Australie. Le rapport du comité sur le statut des pollinisateurs d’Amérique du Nord de l’ « United States National Research Council » (USNRC) focalise sur l’impact des parasites, des champignons, des bactéries et des virus, mais il n’accorde pas beaucoup d’attention à l’impact des pesticides et aux Plantes Génétiquement Modifiées (PGM), qui peuvent avoir un effet létal ou sub-létal sur le comportement des abeilles ou leur résistance aux infections.
Il faut aussi prendre en considération l’usage universel de pesticides systémiques en enrobage de semences qu’il s’agisse des PGM ou des cultures conventionnels, en particulier, l’application généralisée d’une classe relativement nouvelle d’insecticides systémiques – les néonicotinoïdes – qui sont hautement toxiques pour les insectes, classe à laquelle appartiennent les abeilles, à de très basses concentrations. Ce sont des pesticides en enrobage de semences destinés à protéger la plantule à une période vulnérable du développement de la plante. Les semences enrobées incluent des insecticides et des fongicides systémiques qui souvent agissent en synergie en contrôlant très tôt les ravageurs endommageant les semences. Les insecticides néonicotinoïdes incluent l’imidaclopride, le thiaméthoxam, la clothianidine et quelques autres. L’imidaclopride est très largement employée en enrobage de semences en agriculture, en horticulture, en particulier pour le maïs, le tournesol et le colza. L’imidaclopride a été détecté dans les sols, dans les tissus des plantes et le pollen en utilisant la Chromatographie en Phase Liquide à Haute Performance (HPLC) couplée à la spectrométrie de masse. Les niveaux d’insecticides trouvés dans le pollen suggèrent des effets de perturbation du système nerveux sur les abeilles.
Depuis le début des années 2000, les apiculteurs français et italiens ont constaté que l’imidaclopride est létal pour les abeilles, et que l’insecticide est suspecté être la cause du déclin des populations des ruches en affectant le sens de l’orientation des abeilles et leur capacité à retourner à leur ruche. Une équipe de scientifiques, portée par l’Institut National à Bologne en Italie, a trouvé que le pollen issu des semences enrobées avec de l’imidaclopride contenait des niveaux significatifs de l’insecticide, et ont suggéré que la pollution du pollen était l’une des principales causes de l’effondrement des colonies d’abeilles. L’analyse du maïs et du tournesol issus des semences enrobées avec l’imidaclopride indique qu’un quantité importante d’insecticide serait rapportée (par les butineuses) à la ruche.
Nous avons un besoin urgent d’un comité complètement indépendant pour examiner la totalité de la gamme de facteurs qui peut contribuer au déclin des abeilles, en incluant les pesticides, les PGM, les ondes électromagnétiques pulsées, avant que les abeilles ne s’éteignent.
From: Requiem for the Honeybee by Prof. Joe Cummins
http://www.i-sis.org.uk/requiemForTheHoneybee.php
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