Henk Tennekes, à partir de son livre "The systemic insecticides, a disaster in the making", a réalisé un diaporama qui en présente les grandes lignes. Il y montre que le déclin de nombreuses espèces animales est corrélé à l'introduction des insecticides systémiques néonicotinoïdes en particulier l'imidaclopride. Mais il ne s'en tient pas là. S'appuyant sur les travaux du pharmacologiste Hermann Druckrey et du mathématicien Karl Küpfmuller, il inflige un démenti cinglant aux apologues de "l'innocuité des faibles doses" en démontrant que, dans certains cas, la durée elle-même d'exposition peut être un facteur compensant la faiblesse des doses reçues, voire amplifiant cette diminution des doses. Ainsi, si une dose forte peut entraîner un effet biologique dans un temps très dourt, une dose faible combinée à une durée d'exposition longue peut entraîner le même effet biologique (par exemple un certain taux de mortalité). Mais, si la durée amplifie l'effet nocif du toxique, alors lorsque la dose diminue et que la durée s'allonge, la dose totale cumulée d'exposition, elle, diminue au cours du temps. Ce constat invalide la doxa si familière et répétée à l'envie "d'innocuité des faibles doses" et la range au rang des idées reçues vides de légitimité scientifique. Ce travail théorique se trouve confirmé, de manière tout-à-fait indépendante, par un chercheur australien, Sanchez-Bayo. Et dire que toutes les législations sont fondées sur l'hypothèse hautement optimiste jamais démontrée, maintenant invalidée, de l'innocuité des faibles doses ! Christian Pacteau.
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